les Bonnes

Prix plein
22 €

Prévente
20 €

Les Bonnes

De jean Genet
Par l’Infini Théâtre
Mise en scène de Dominique Serron

Après Frank Wedekind associé à Stravinski et l’assemblage de trois pièces de Federico Garcia Lorca, L’Infini théâtre poursuit ses recherches à travers le grand répertoire classique du XXème siècle sur les pistes du théâtre contemporain.

Les bonnes sont impudiques comme l’est l’écriture de Genet, ce texte percutant permet d’avouer le jeu, on ne fait surtout pas comme si c’était vrai ! Les signes d’une représentation prise au pied de la lettre soulèvent des préoccupations actuelles, des contenus interpelants, voire de réelles prophéties.

Comme à travers deux miroirs se faisant face, Les Bonnes et Le Balcon se reflètent à l’Infini; surgit alors une lecture des Bonnes à travers le prisme du Balcon et sa Maison d’Illusion, maison de plaisir, de jeu et d’extraversion. Cette vision offre de nouvelles perspectives à la manière de redécouvrir Genet aujourd’hui en abordant globalement son acte théâtral.

Comment la pièce Les bonnes de Jean Genet, mal aimée à sa parution en 1947, est-elle devenue son œuvre la plus jouée aujourd’hui ? Adulé par la Beat génération et Patti Smith, ce marginal fasciné par le crime à aussi inspiré d’autre créateur·trice·s comme Fassbinder au cinéma ou encore David Bowie et Etienne Daho dans la pop culture. A travers ce portfolio, sorte de boîte à outils à l’adresse du tout venant, la metteure en scène, Dominique Serron, partage en direct sa vision de l’œuvre de Jean Genet et les textes auxquels elle fait échos. Comment, celui qu’elle nomme avec humour et camaraderie “Jeannot, la plume de feu”, nous a accompagné dans notre travail et nos vies causant parfois, des rencontres aussi inattendues que fondamentales à notre pratique.

Avec Claire (Alexia Depicker), Solange (Laure Voglaire) et Madame (Tineke Van Ingelgem)

La Fable

On pourrait dire : Madame sortie, les bonnes « dansent » … ou jouent !

L’une se dresse avec autorité exacerbée dans les parures de sa maîtresse, l’autre singe un repli dans sa robe de service. Elles miment, non sans risque, l’assassinat de leur patronne. Le réveil sonne pour interrompre leur séance de psychodrame qui les oppose dans d’interminables querelles. Reproches, besoin d’être reconnue, à qui mieux mieux, leur dialogue tourne en rond comme leur corps.

Elles ont par ailleurs, complices infâmes, tissé toute une intrigue de dénonciation qui a conduit Monsieur, l’amant de Madame en garde à vue. Elles sont à bout, prêtes à tout.

Lorsque Madame rentre, les deux sœurs ont décidé de lui administrer la tisane définitive, celle qu’on ne boit qu’une seule fois. Coup de théâtre et c’est incroyable : Madame doit rejoindre Monsieur, sorti de prison et qui l’attend au Bilboquet. Elle ne boira pas !

Après la grande diatribe de Solange qui semble célébrer le final de leur délire, dolente et toujours sous le couvert du rôle de Madame, Claire fait mieux, va plus fort, plus loin, elle intime l’ordre à son aînée, Solange, de lui donner réellement à boire le mortel tilleul…

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